Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le coeur de la Myrtille

10 avril 2016

Je suis blogueuse et je le reste !

Untitled design (1)

Le temps a passé. Vite souvent. Et ce matin, voilà que l'envie d'écrire ici m'a chatouillé si fort que j'ai décidé de reprendre la plume et de vous donner rendez-vous tous les dimanche pour un billet d'humeur, garanti sans SEO, sans UX, sans référencement, sans mots-clés, sans hashtags, sans recherche de Like, de comm', de fans, de followers. 

Rien. Nada. 

Parce qu'ici, ça a toujours été l'endroit dans lequel je vous raconte des choses, pas pour obtenir des trucs mais juste pour le plaisir. Ceux qui me lisent depuis longtemps le savent bien, j'aime écrire. Sur rien. Sur tout. Je ne teste pas de crèmes, je ne visite pas de lieux, je ne vous donne pas de recettes de cuisine, je n'expose pas mes photos parfaites. 

Un blog oldschool donc. Limite vintage. Les codes ont évolué, on analyse, on traque, on influence. Mais pas ici. Ici, c'est chez moi alors je fais ce que je veux.

Maintenant que j'ai ma boîte, j'ai aussi un blog d'entreprise. Tout bien codé. Tout bien calculé. Enfin... j'applique les conseils, je webmarkette, j'étudie les algorythmes, je me prends la tête sur les stats. C'est un travail.

Ici, je ne travaille pas, je pose mes mots, ça ne sert à rien, sauf à me faire écrire.

La blogosphère a changé. Comme partout, il y a du bon et du mauvais. Il y a les agaçantes, les drôles, les jalouses, les gourmandes, les curieuses, les jolies, les sportives... Comme avant. Mais les enjeux ne sont plus les mêmes.

Donc, voilà, je suis blogueuse, en pointillés, en OVNI, en liberté.

Et je vous dis à dimanche prochain pour un vrai post :)

 

 

 

Publicité
Publicité
17 janvier 2016

Et en 2016 ?

sunny-summer-lake-river-medium

Depuis mon dernier billet, écrit tristement après les attentats du 13 novembre, je n'ai plus eu le coeur de reprendre mes petits billets. Ni le coeur ni le temps.From Scandifornia venait de prendre son envol, il y a eu tant à faire ! 

Puis sont arrivées les fêtes, beaucoup de commandes, c'était chouette, de stress ( moins chouette, mais j'apprends à le gérer !) et pas tellement de joie pour terminer l'année.

Puis le mois de janvier, creux. Me demandant un effort surhumain d'imagination pour communiquer, trouver des clients, obtenir encore et toujours le soutien de mes amis, analyser les stats, faire des projections dignes de Madame Irma...

Je suis une apprentie appliquée, je mets beaucoup d'énergie et d'enthousiasme dans mon projet, et je saoule probablement tout le monde avec ça !! Je suis fière de ce que j'ai créé, même quand je traverse des heures de découragement, quand l'impatience prend le dessus, quand la trouille s'empare de mes nuits.

Fière. Je ne l'ai jamais été tellement, tellement prompte à souligner mes échecs, mes erreurs... Mais je le deviens ! Quand on parle de ma société, quand mes clients sont contents, quand je regarde le chemin parcouru ces derniers mois.

Oh, ma vie n'a pas tellement changé, je cours toujours après le temps, tout en en gaspillant bêtement. Je continue à attacher trop d'importance à ce que je n'ai pas au lieu de me réjouir de ce que j'ai et à faire mille plans dans ma tête !

Alors 2016 ? Je l'appréhende. Peur que mon projet ne survive pas. Peur de repasser une fin d'année aussi triste qu'en 2015.

Mais..... je ne peux pas permettre de laisser parasiter et paralyser par cette peur ! Pas le temps pour ça sur ma feuille de route !

Go for 2016, on verra bien !!! A vous, plein de bonheur et de joie !!

 





 

 

 

 

 

15 novembre 2015

Il n'y a que l'amour. Vendredi 13 Novembre 2015.

paris

Hier, samedi 14 Novembre 2015. mon coeur a saigné. Comme celui d'une grande partie de l'Humanité.

J'étais brisée, sans voix, vide. J'avais la gueule de bois. J'étais errante dans ce cauchemar depuis la veille.

Je voulais juste que le monde se taise, je voulais le silence. Je voulais prier pour ceux qui sont partis sans raison, pour ces vies arrachées.

Aujourd'hui, je me suis reveillée pleine de vie, d'amour, de bienveillance.

Vivante pour ceux qui ne le sont plus.
Lumineuse contre ceux qui sont dans l'obscurité.
Aimante contre ceux qui ne sont que haine.

Au plus profond de moi, je me sens baignée de cet amour. Il ne guérit pas le chagrin. Il me fait rester debout, simplement, droite.

Je ne chante jamais la Marseillaise, je ne le ferai jamais.

J'aime notre Drapeau, et notre devise. Je suis croyante. Mon Dieu est Amour. J'ai le droit de croire.

J'ai le droit d'aimer. J'ai le droit de pleurer. J'ai le droit de choisir de rester debout. J'ai le droit de rire, de danser, de boire, de penser.

J'ai le droit d'écrire et de ne pas oublier.

Pour eux, pour moi, pour nous.

 

23 octobre 2015

Merci pour ce moment, ou comment pratiquer la gratitude, la vraie!

 sunset-hands-love-woman

Depuis que je m'intéresse et que je pratique la méditation (pas assez régulièrement en ce moment,malheureusement) je suis scotchée par ses effets sur mon mental.

Dès que je panique, que je stresse, ce qui m'arrive mille fois par jours, je ramène toutes mes pensées vers mon souffle et mon esprit s'apaise très vite. Prêt à repartir efficacement. En revanche, si d'autres personnes sont impliquées, je n'arrive pas à ce contrôle. Question d'entrainement sans doute!

Mais ce dont je veux vous parler aujourd'hui, c'est de la pratique de la gratitude. A ne pas confondre avec la politesse. Dire Merci, peut être le respect d'une convention sociale souvent ( et c'est déjà bien!), un reflexe lié à notre éducationComme dire Bonjour. Mais surtout, on peut dire merci en pensant exactement le contraire. On peut le dire d'un air pincé, avec agressivité, avec ironie.

La gratitude est un acte de reconnaisance profonde, quelque chose qui part du coeur, ou de l'esprit et qui va de l'un à l'autre sans s'exprimer verbalement. Du coup, comme on ne peut pas se mentir à soi même, la sincérité est garantie!

Chaque soir avant de m'endormir, je repense à ma journée et j'exprime mentalement de la gratitude à au moins trois personnes. Ca semble facile comme ça, mais il y a des jours où a priori je ne ressens de gratitude pour personne!!

Et pourtant...Une voisine avec qui j'ai papoté un moment, justement quand je me sentais un peu seule. Un fournisseur qui m'envoie un gentil mail pour me rassurer sur une question. Un petit signe de quelqu'un perdu de vue mais cher à mon coeur. Une amie à l'écoute de mes malheurs...

Derrière chacune de ces choses positives, petites ou grandes, qui a un moment de la journée, m'ont fait me sentir bien, ou mieux, il y a quelqu'un. Et je ne vais pas lui dire merci en face forcément, ça ferait louche parfois!

Mais à ce moment de l'avant nuit, dans le silence, pouvoir exprimer ma gratitude me permet d'envoyer un message, quelque part. Comme si je le posais par écrit. Surtout, cet exercice me permet de souligner le positif et de m'endormir enveloppée de ce sentiment très apaisant.

Cette pratique fait partie de mon P du soir depuis plusieurs mois et à force, même après une journée toute pourrie, je trouve toujours au moins trois personnes à remercier du fond de moi même. Même si je ne les connais pas en vrai. Par exemple, vous, lecteurs anonymes!

Essayez! 

20 septembre 2015

Oui mais...#2 Arrêter de manger de la viande

 no-meat

 

D'un côté, le boeuf bourguignon, le Big Mac et la quiche lorraine. De l'autre, une vache trop mimi, un poussin adorable, un agneau tout doux.

En ce moment, le débat s'installe: a t-on encore le droit au 21eme siècle de manger des animaux? Les élevages intensifs et la pollution qu'ils induisent, la souffrance animale, les scandales sanitaires récents ne peuvent pas nous laisser indifférents!

Et à la maison, on commence à en parler, depuis que ma grande fille a croisé le tendre regard d'un cochon (à 4 pattes!) et a décidé de ne plus jamais croquer dans une saucisse ou une cotelette de porc. [Ce qui, sachant qu'elle ne mange déjà ni fromage, ni beurre, ni sauce tomate, est déjà un sacré casse tête à gérer!]

Renseignements pris auprès du corps médical, s'abstenir d'ingurgiter des protéines animales ne présente aucun risque pour la santé. L'alimentation végétale suffirait à couvrir l'ensemble de nos besoins. La question de la consommation d'oeufs, de produits laitiers et de poissons est moins tranchée, leurs apports ne pourraient être complétement égalés par des substituts végétaux.

Cela étant réglé, moi qui ne suis pas fan de barbaque en général, j'avoue que renoncer à certains petits plats me semble difficile au quotidien. Surtout n'étant pas non plus très cuisinière dans l'âme! Et pour avoir expérimenté, pour raison médicale, pendant à peine quelques semaines, une alimentation à base de tofu, de riz et de légumes, je me suis sacrément ennuyée à table!!

Pourtant, la tendance végétarienne (donc sans aucun produit lié à l'abattage d'un animal terrestre ou marin), voire végétalienne (ni oeuf, ni lait) se répand. A travers les discours enflammés et parfois culpabilisants de célébrités mais aussi chez les personnes très investies dans l'écologie,  dans le yoga, la méditation ou la conso raisonnée, toutes ces pratiques qui indirectement nous reconnectent à la nature en général.

J'ai rencontré récemment un jeune chef cuisinier qui lance une activité de traiteur végétarien à domicile. Pour lui, ce qui aujourd'hui est une tendance un peu bobo écolo bio va vite devenir un vrai mode de vie. Mais encore faut il avoir envie de se faire un plateau télé "algues marinées et quinoa aux raisins secs sur lit de concassée de tomates". Mouais....ça fait moyennement rêver!!!

Evidemment, une telle (r)évolution ne fait pas plaisir à nos amis de "l'Amour est dans le pré" et autres lobbyes agricoles!

Quant à moi, si je suis prête à baisser encore ma consommation de produits animaliers, je ne suis pas certaine de pouvoir me priver du plaisir d'un Big Mac (shame on me!), ou d'un bon foie gras (shame again!) ou encore d'un sushi de saumon.

Pour le poisson, je peux stopper complétement, c'est ce qui me semble le plus facile. Il me suffit de penser aux dauphins et aux requins massacrés, aux antibiotiques et métaux lourds dont sont gavés les saumons. Mais la carnivore qui sommeille en moi est plus difficile à maitriser!

Si l'on devait me coller une étiquette, je ferais donc partie des fléxitariens. Ceux qui ne se mouillent pas trop, les centristes de l'alimentation, ceux qui sont végétariens...sauf quand ils mangent de la viande de qualité, produite dans de bonnes conditions (donc beaucoup plus chère, consommer mieux reste un petit luxe!).

Jusqu'au jour où on nous révelera que les carottes aussi souffrent !!! 

Et vous? Arriveriez vous à changer de mode alimentaire ou pensez vous qu'il s'agit encore d'une mode qui passera? 

Publicité
Publicité
14 septembre 2015

Ces petits gestes du quotidien qui font du bien

  romy_tennis

Lorsqu'on a un peu de temps devant soi, une fois le travail terminé, le ménage fait, les enfants occupés, plusieurs options s'offrent à nous:

          # soit glandouiller lamentablement devant une rediff de téléfilm ou une émission de téléréalité, ou encore aller regarder des mignons petits chats ou des beaux gosses sur le net, tout en jouant à Candy Crush. Parfait pour se vider la tête, mais pas très glorieux, ni avouable sur votre profil FB!

         # soit trouver une activité qui non seulement va nous vider la tête et arrêter l'épuisant bouillonnement de nos petites cellules grises mais va aussi nous faire profondément et durablement du bien, et peut-être nous donner un sourire aussi merveilleux que celui de ma Romy chérie!!

La première chose est d'identifier ce qui produit cet effet en nous. Non, se baffrer de Crocodiles Haribo, de glace ou de drogue n'est pas une option! Quant à vos plaisirs intimes, je les laisse ... à votre intimité!!

Se poser (sans obligatoirement faire une liste!) et réfléchir tranquillement. Prenons la semaine passée: qu'est ce qui m'a fait me sentir vraiment bien?

Une balade avec mon chien, un câlin avec mon bébé, le rangement de mes papiers ( si, si, faire le tri, c'est excellent pour la tête!!!), un bouquet acheté en rentrant du boulot, colorier un mandala, écouter une musique énergisante et danser, siroter un thé?

Bref, identifier ce petit quelque chose qui fait la différence, qui nous permet, tout(e) seul(e) de retrouver le sourire.

Ensuite, il n'y a qu'à répeter, tous les jours, plusieurs fois s'il le faut, ce même petit geste, cette petite action qui ne dure pas longtemps mais qui nous fait nous sentir vivant, satisfait, heureux!

Personnellement, j'ai identifié la pratique de certaines postures de yoga (en ce moment je fais ce défi en 21 jours, bien motivant!!), quelques instants de méditation, en faisant la vaisselle si besoin, jouer avec mon adorable petit chien, et dessiner des mots.

Grâce à cela, sans perdre de temps, sans dépenser d'argent, sans solliciter de personnes extérieures, je suis capable, de manière autonome et rapide, de remettre mon humeur sur "Grand Beau" malgré le stress, la trouille, les soucis du quotidien.

Et vous, quels sont vos petits gestes du quotidien pour retrouver le sourire et la paix intérieure?

12 septembre 2015

Étiquettes et mode d'emploi

images (5)

Il y a une chose que j'aime par dessous, c'est explorer. Découvrir les lieux, les personnes, les auteurs, les artistes. Prendre le temps que je veux. Je trouve que c'est une démarche qui se perd et c'est dommage. 

Nos rythmes de vie nous obligent à toujours vouloir aller droit au but, au résultat. Dans mon ancien job, je devais décrypter les candidats au recrutement en 10 minutes chrono. Tous se disant motivés, souriants, qualifiés, courageux et compétents. Sur le papier. Je les observais, je les bousculais parfois. Etaient-ils à l'heure au rendez vous? Se lévaient-ils lorsque je rentrais? Avaient-ils une poignée de main franche et ferme? Avaient-ils préparés l'entretien? Gardaient-ils le sourire lorsqu'ils étaient déstabilisés? Ainsi, sans rien demander, je pouvais me faire une idée assez précise de qui ils étaient, professionnellement parlant. Ensuite, j'écoutais leur histoire et posais les questions qui techniquement devaient me permettre d'évaluer leurs aptitudes et leur potentiel. Statistiquement, je me débrouillais plutôt bien, question d'habitude. Bien sûr, je faisais des erreurs parfois, je recrutais un jeune homme poli qui se revélait trop lent, une jeune femme s'exprimant très bien mais qui arrivait sans cesse en retard. Je ne suis pas Madame Irma !

Pourtant, dans ma vie, j'ai beaucoup de mal à appliquer les même règles. Rien de plus pénible quand on rencontre quelqu'un d'avoir à lister ses goûts, ses centres d'intêrets, ses traits de caractère. Cocher des cases. Se positionner pour ou contre. Fournir son mode d'emploi. Sa compositon et son guide d'entretien. 

D'un autre côté, on a tous des amis, des collégues, qui aiment beaucoup parler d'eux, se décrire sans arrêt à grand renfort de "moi je", dresser le catalogue de leurs certitudes, sans laisser aux autres l'occasion de se faire leur propre idée. Et curieusement la réalité ne colle que très rarement avec la jolie histoire racontée!  

En général, je les laisse parler et m'en désinteresse aussitôt puisque du coup, je n'ai plus grand chose à explorer. Ou alors, parce que je suis parfois aussi un tout petit peu méchante, je vais me plaire à chercher les incohérences entre le discours et le comportement, juste pour vérifier mes théories! 

C'est tellement merveilleux de déambuler dans les rues d'une ville inconnue, le nez en l'air, les yeux qui se posent partout. Humer l'air et s'imprégner des atmosphères, des bruits, des détails, sans se fier aux guides, aux panneaux, aux passages obligés.

Prendre un livre au hasard et le trouver fantastique sans avoir jamais lu de critiques. Regarder un tableau qui nous trouble sans chercher à comprendre pourquoi.

Apprendre à connaitre quelqu'un en partageant de longues conversations ou de jolis silences, laisser de la place au ressenti, aux émotions...Parce qu'il y a des choses qui ne sont simplement pas explicables, des alchimies improbables.

J'essaie d'éduquer mes enfants à se forger leur propre opinion, sans se laisser influencer par les étiquettes que les gens se collent eux même, ou se collent entre eux. Même si ça les ennuie parfois, peut être en garderont-ils le souvenir et chériront-ils la curiosité comme la plus jolie des qualités!

10 septembre 2015

Douceurs d'une fin d'été...

LAC

La maison est toute calme ce matin. Je me suis levée tôt pour accompagner les enfants et en rentrant, j'ai commencé à ranger les photos de mon été, de notre été. Un été si particulier pour moi, si plein de promesses. Et il a été enchanté.

Il a commencé en juin, par la naissance de ce nouveau projet qui me porte, qui m'enthousiame, qui m'inquiéte et qui occupe chaque heure de mes jours et de mes nuits. 

Puis est venu le temps:

*des jolies rencontres, sur une plage du Sud, dans une robe chinoise et une pagaie à la main. 
Des rencontres inspirantes, de belles amitiés, et des souvenirs pleins de soleil.

*des pique-niques entre amis au bord de l'eau, des verres en terrasse, des baignades dans la rivière,
libérée de la contrainte du temps, du réveil aux aurores.

*de l'envol tant attendu vers ma ville d'amour. Une semaine à Copenhague, des découvertes, le nez en l'air. Marcher dans ses rues, sous le soleil ou dans le vent, s'imprégner, regarder, explorer, jouer, sentir, se perdre.
Tous les trois sous le charme.

*des retrouvailles aussi, avec ma grande soeur du bout du monde, dans notre petit paradis vert.
Des heures à se raconter les derniers mois au bord de la piscine.
Chaque séparation me brise le coeur tant sa bienveillance me porte.

*des rendez-vous professionnels, toujours motivants, de nouvelles idées, des corrections de tir,
le plongeon dans un univers étrange.

*de la surprise d'un diner improvisé avec ma petite soeur du bout du monde, comme si le temps ne s'était pas écoulé
depuis deux ans, comme si nous nous étions vues la veille.

*de ces quelques jours dans nos montagnes, à courir dans les alpages, à taper dans les balles,
à nager sous l'eau, à ramasser des framboises, sous le regard du Géant Blanc, celui qui m'a pris l'Ami,
mais que je peux à nouveau regarder sans larmes.

* vous retrouver ici et et et !

Et reprendre doucement le rythme, avec tous ces souvenirs au creux du coeur, ces photos scotchées à regarder quand mon esprit se brouille un peu, pour affronter cette année si importante pour nous trois. Une année de challenges, de défis, une nouvelle vie qui s'annonce....

 

9 septembre 2015

Oui mais #1 Les listes

todo list liste

 

En cette rentrée scolaire, une chose me frappe. Je reçois tout un tas de newsletters, d'articles de presse ou de blogs m'expliquant que faire des listes c'est magiquePour être zen, pour ranger, pour faire mes courses, pour prendre mes rendez vous: une seule solution, les Todo Lists. D'accord. 

Donc, si je veux que tout se passe bien, avec les enfants, à la maison, au boulot, avec Chéri, il faut et il suffit que je détaille tout ce qu'il y a faire, par écrit, ou sur une appli merveilleuse et que raye / coche au fur et à mesure de l'avancement des tâches.

Ainsi, je vais être ultra organisée, donc détendue, donc je pourrai profiter de la vie et être heureuse! Chouette!

OUI MAIS...

A lire toutes ces méthodes si pratiques, on se sent déjà efficace et performante, une wonderwoman du quotidien, la boss de l'organisation. Etre bien carrée dans sa vie serait apparemment  la clé du succès et de la réussite. 

Sauf que les trois quart des conseils pour se faciliter la vie sont généralement affligeants d'évidence. Quelques exemples?

*  Faites vos courses sur internet. Non, c'est vrai, c'est possible? Oh mais que c'est beau le progrès!!

* Télechargez une appli pour vos rendez vous. Mais comment faisait on avant? Ah oui, on avait un cerveau capable d'enregistrer plusieurs informations, ou on les notait sur un agenda.

* Pour une maison en ordre, rangez au fur et à mesure, triez et lister ce que vous voulez donner ou jeter: heureusement on n'est pas tous des psychopathes accumulateurs compulsifs! C'est normal de faire comme ça!

* Programmez sur Doodle vos soirées en tête à tête avec Chéri : la baby sitter nous lache au dernier moment/ la voisine vient de se faire larguer/ Chéri est charrette au boulot/ Chéri fait la tête/ j'ai un gros rhume: ohlala, qu'est ce qu'on fait du coup? On reporte? On se force?

Bref, on est d'accord les listes, c'est pratique, c'est satisfaisant de voir tout ce qu'on a rayé à la fin de la journée, ou de la semaine. Mais quand on n'a pas réussi à barrer toutes les lignes, on fait quoi? Est ce que ça veut dire qu'on est nulle?

Et comment laisse t-on la place à la spontanéité, à l'envie du moment, aux surprises, dans cette vie chronométrée, cadrée, mesurée?

Des listes, j'en fait. Pour le boulot. Parfois, pour les courses. Pour le reste, je sais ce que j'ai à faire, à peu près .

Je ne suis pas une pro de l'organisation, mais ce n'est pas non plus ce que j'ai envie d'être.

Parce que la vie ne tient pas sur une liste!

 

8 septembre 2015

Devenir créative, c'est possible?

copenhague quote photographe pluie summer

Je n'ai jamais su dessiner. Je n'ai pas de talent pour la photo. J'ai deux mains gauches quand il s'agit de découper, de plier, de peindre. La seule capacité que je me reconnaisse (parce que je suis gentille avec moi-même) c'est l'écriture.

Je ne sais pas dessiner, ni peindre, ni coudre, ni sculpter, ni photographier mais j'aime ça. Depuis que je suis enfant, on m'a appris à regarder, avec les yeux mais aussi avec le coeur ( par contre, personne n'a jamais tenté de me faire dessiner !!) . Et cette précieuse éducation m'a permis de chercher la beauté en toute chose et d'avoir l'esprit ouvert à toutes les formes d'art.

Alors je me suis penchée sur la question: la créativité, c'est inné ou ça s'apprend? 

Prenons l'exemple du lettering ( calligraphie moderne). Ma passion. J'ai acheté le matériel, plume, feutres, encres. J'ai acheté une méthode et regardé des heures de tuto sur Youtube. Et je me suis lancée.

Mes premiers traits étaient difformes, irréguliers, pâteux. Mais en pratiquant, un peu tous les jours, ma main a pris de l'assurance, mes lignes sont devenues plus précises. Comme l'écriture qu'apprenne les tout-petits, il faut s'entrainer, remplir des pages et des pages de lettres avant de les assembler. Ce n'est pas encore beau, c'est encore tremblant, encore plat. Mais j'ai réalisé qu'à force d'essayer, j'arrive à produire quelque chose, même si c'est imparfait, avec mes mains. Et ça me rend fière de moi!!

Les belles photos sont faites par ceux qui ont l"'oeil". Capables de trouver l'angle, la lumière, la profondeur. D'imprimer leur vision du monde par l'image.

C'est un art difficile, mais à la portée de tous, quand on voit les trésors publiés sur Instagram ! Avoir l'oeil, c'est un don magnifique. Mais c'est aussi un entrainement. Il faut pratiquer, critiquer son propre travail mais surtout beaucoup regarder celui des autres.Pourquoi cette photo me touche? Comment la lumière est-elle traitée? Pourquoi avoir choisi cet angle? Analyser chaque image, essayer de reproduire une atmosphére, mitrailler non pas au hasard mais avec une idée en tête. "L'oeil" est capable de s'améliorer, de devenir plus pointu, en s'obligeant à regarder vraiment.

L'art est avant tout l'expression d'une sensibilité. Nous sommes tous sensibles. Nous pouvons apprendre tout plein de techniques pour exprimer nos sentiments. 

Alors oui, ouvrons le champ des possibles, prenons le temps de nous entrainer, autorisons nous à essayer, et devenons tous créatifs!

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Publicité
Publicité