Tempête à Palavas les Flots

Pourquoi n'a t-on jamais sur soi d'appareil photo quand on a une super photo à prendre (alors qu'on a gravement investi pour s'offrir The petit bijou performant qui se trimballe partout et tout le temps, à la différence de son ancêtre le bon vieux reflex encombrant)? Hein, pourquoi? Ca vous arrive jamais à vous de rester scotché(e) devant un coucher de soleil flamboyant, une mer dechainée (pas une mère déchainée!!) sous la tempête, un sourire d'enfant, un beau garçon chef d'oeuvre d'architecture, à vous dire que ça ferait une photo phénoménale?

Moi, ça m'arrive tout le temps, je voudrais avoir un appareil photo greffé sur le bras pour fixer les jolies choses de temps en temps. Et pourtant, quand je l'ai avec moi (1er miracle) et qu'il est chargé (2nd miracle) je n'ai en général plus aucun souffle d'inspiration, je me dis que c'est finalement dommage de vouloir figer les choses, que tout doit bouger pour être beau, vivre dans les lumières fluctuantes, changer...

Et puis, au hasard de mes lectures, de mes périgrinations de blog en blog, je tombe sur une photo qui m'émeut, qui me fait sourire, qui me donne des frissons et à nouveau me ronge cette fichue envie de greffe!!!

Voilà, aujourd'hui, il y a sur la mer, juste sous la fenêtre de mon bureau, une tempête extraordinaire, des vagues rageuses, un ciel gris et bas, des flamants roses fluos et des goelands qui luttent contre le vent et les gerbes de sable, des voiles de kite-surfeurs téméraires, des enfants qui courrent dans tous les sens..

Je voudrai partager ça avec vous juste parce que c'est magique et je ne peux pas le faire, alors comme la mer, je rage!!